— Il n’a pas perdu son temps !
— No !
— Vous ne m’avez pas compris, Helena ! Je dis qu’il n’a pas perdu son temps, car il a trouvé le moyen de faire entrer Durin à votre service… Et Durin, combien de temps l’avez-vous gardé ?
— Well ! Deux ans !…
— Il vous approchait tous les jours ?
Je la dévorais des yeux. Impassible, elle s’occupait de sa « conduite » et ma question ne paraissait nullement la gêner…
— Tous les jours, mon Dieu, oui !… Je n’ai guère quitté Archibald, pendant ces deux ans !…
— Eh bien, Helena, apprenez que Mr. J. A. L. Prim, votre honorable Lawrence, votre très cher Lawrence et Durin ne font qu’un seul et même personnage !…
— Really ? Cela aussi est drôle, vous savez !
Je ne pus retenir un mouvement d’impatience…
— Look out, dear, vous allez me faire casser nos figures… Pitié, please, pour ce pauvre Lawrence que j’aime, depuis hier seulement, de tout mon cœur !…
Bone Deus ! mais quelle femme est-ce donc ?… Nous en avons trop dit… Bas les masques ! Tous les masques !…
— Helena ! je ne vous connaissais pas. Mais moi, son avocat, je connais Durin. Et si j’ai accepté ce déguisement ridicule, c’était pour vous sauver ! pour vous sauver de Durin ! Vous ne savez pas qui est Durin !… Vous ne connaissez pas ce monstre !