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Page:Les Amours, galanteries et passe-temps des actrices, 1833.djvu/22

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toute liberté des plaisirs de la campagne ; mon jeune amant me soulevait dans ses bras jusqu’à la hauteur de quelque branche d’arbre que je saisissais et à laquelle je me suspendais aussi long-temps que mes forces pouvaient me le permettre, M...... de son côté plaçait sa tête entre mes cuisses et plaçant ainsi mes jambes sur ses épaules et ses deux mains sous mes fesses, il m’aidait à me soutenir, tandis que plaçant sa langue à l’entrée du temple des plaisirs, il me provoquait par les plus douces titillations à répandre la liqueur divine que je sentais fermenter dans mes veines et ce n’est qu’après avoir reçu le nectar sur les lèvres qu’il me redescendait mollement à terre, et qu’il se mettait en position de combler la mesure de nos jouissances dans la situation où j’affectionnais de le voir et qui était pour moi le suprême degré de félicité.