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Page:Les Amours, galanteries et passe-temps des actrices, 1833.djvu/23

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Voici en quoi consistait cette position.

Nous choisissions un endroit qui formait le tertre et se trouvait un peu incliné, alors mon jeune amant s’étendait tout de son long sur le dos, par un tendre badinage, ma main faisait sauter les boutons qui retenaient le pont de son pantalon et j’en voyais s’élancer le serpent qui séduisit notre mère Eve ; dans mon ardeur amoureuse je saisissais ce charmant serpent et le serrant dans ma main, je le carressais et le couvrais de baisers, puis quand sa tête, rougissant de colère de se voir ainsi captif, commençait à se couvrir d’une légère écume blanche, je me mettais à califourchon sur le ventre de mon amant et guidant moi-même le monstre aimable dont la fureur me menaçait, je l’introduisais dans l’endroit ou j’aimais à le sentir darder son venin.

Oh ! quels ravissemens c’était alors ! Mes yeux à demi fermés par le plaisir que j’éprouvais, dis-