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Page:Les Amours, galanteries et passe-temps des actrices, 1833.djvu/74

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montures à un arbre, puis il vint se placer auprès de moi, j’étais émue par la peur que j’avais eue ; il trouva que cette émotion lui était favorable et pour me prouver quels désirs, l’état où il me voyait excitait en lui, il déboutonna son pantalon et me mit en main son superbe Priape, je m’abandonnai nonchalamment d’abord à ses caresses ; mais bientôt il y mit tant de feu que l’incendie me gagna, il avait coulé sa main sous mes jupes et me palpait les cuisses puis jouant avec la forme de ma motte, il m’inspira je ne sais quel désir de volupté, qui ne fut satisfait que quand nous eûmes sacrifiés trois fois consécutives à l’amour sur cet autel de la nature, je puis vous jurer, mesdames, que jamais je n’eus plus de plaisir que cette fois là.

Moi, dit mademoiselle Coton, qui n’a pas d’aventures particulières à vous citer, je vous dirai que je mets ma plus grande jouissance à être assise sur les genoux d’un