Page:Les Caquets de l'Accouchée.djvu/137

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nouvelle compagnie qui entre. On s’estonna de les voir si tard, et principalement l’accouchée, car le temps approchoit qu’elle desiroit congedier l’assistance. Ce fut qu’on recommença les reverences. Ma cousine (elle parloit à l’accouchée), nous venons du Landy, où nous n’avons pas veu grandes raretez ; je vous asseure que les marchands n’y gaigneront pas chascun dix mil escus. — Si est-ce pourtant qu’il y en a quelques uns qui y font bien leur besongne, dit une gantière. — On fait d’aussi bons coups au Landy qu’à la foire Sainct-Germain, repliqua l’autre ; les jeunes gens font des parties avec leurs maistresses et sont bien ayses d’avancer la besongne devant le mariage, de peur d’estre renvoyez à la cour des aydes. Demandez-en vostre advis à deux jeunes marchandes d’auprès Saincte-Opportune : nous les avons veuës faire leurs quinze tours dans Sainct-Denis, puis elles sont allées achever le reste de leur voyage dans le bois de Nostre-Dame-des-Vertus, où je me recommande.



et de les diriger, comme s’il eût été encore dans son prêche de Charenton et évêque de Paris en espérance, ainsi que le disoit un petit libelle de 1618 : Les Œufs de Pâques adressez au ministre Du Moulin, etc. (Recueil Y, p. 174). Après la déroute de Soubise, il parut un manifeste soi-disant émané de lui : Lettre d’avis donné à tous les ministres de France et autres de la religion prétendue réformée, par le sieur Du Moulin, ci-devant ministre de Charenton, sur la défaite des troupes des sieurs de Soubise et Favas. Paris, J. de Bordeaux, 1622, in-8.