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Page:Les Caquets de l'Accouchée.djvu/328

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clocher de l’eglise de Sainct-Paul6, que mal à propos, indiscrettement et sans raison, il a fait escrire et publier, aux Caquets de l’Accouchée, plusieurs paroles injurieuses et scandaleuses contre l’honneur des femmes, lesquelles par elles seront rayées et biffées, et qu’il en demande pardon aus dites femmes et bourgeoises de Paris, et à Tabarin au dit nom, les suppliant vouloir oublier les dites injures et scandales ; et outre condamnons le dit Grattelart ès despens, dommages et interests. En tesmoin de ce, nous avons fait mettre nostre sceau ordinaire de la dite place. Ce fut fait et donné en la dite audience par Jehan Farine7,


prirent plus d’une fois le petit crocheteur pour héros, et lui firent débiter leurs satires. L’un des pamphlets mis sur son compte fut cause qu’on l’enleva de la Samaritaine pendant quelque temps. (V. le Mercure françois de 1611.)

6. Autre petite figure de bronze qui, à la manière du clocheteur du Pont-Neuf et du Jaquemart de Notre-Dame de Dijon, sonnoit l’heure au clocher de l’église Saint-Paul, située dans la rue du même nom et démolie au commencement de ce siècle. Une mazarinade a pour titre : Le qui fut de Jacquemard sur les sujets de la guerre mazarine, Paris, 1652. V., pour l’étymologie du mot Jaquemart, P. Berigal (G. Peignot), Hist. de l’illustre Jaquemart de Dijon, 1832.

7. Encore un farceur, mais moins connu que les autres. Il est nommé, dans l’Espadon satyrique, Cologne, 1680, pag. 25, et dans l’épitaphe du fameux Jodelet, Julien Joffrin :

Ici gît qui de Jodelet
Joua cinquante ans le rolet,
Et qui fut de mesme farine