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Page:Les Caquets de l'Accouchée.djvu/41

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Le pot aux roses descouvert.
Le fil de la quenoille est vert
Et si delié pour s’enfiler,
Que le grand diable de Vauvert
À peine s’en peut desmesler.
Pour mieux à l’aise vaneler,
On met estoupes par dedans
La saincture de Trop parler,
Et là couche l’on des plus grans.
On empesche langues et dents,
Et mettent leurs soings et leurs cures
Par lardons, broquars, motz piquans
À exposer les escriptures.
C’est ainsy que telz créatures,
En parlant de l’autre et de l’ung,

Lisent le tiltre Des injures.

(Guillaume Coquillart, Poëmes des droits nouveaux, t. 1, p. 134, des œuvres complètes (publiées par M.Tarbé). Reims–Paris, 1847, in-8, 2 vol.)

IV.

L’aultre dira, comme trop medisante :
Hélas ! commère, d’une telle gesante
Si vous voyiez la pompe et braguerie,
Vous jugeriez qu’est vraye mocquerie ;
Elle a ses lictz, la popine accouchée,
Et mesmement où la dicte est couchée,