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Page:Les Gaietés de Béranger.djvu/90

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De ce carquois sans attraits
Je retire enfin mes traits,
Et vais calmer, ici près,
Les feux constans
D’une dévote de trente ans.
Mademoiselle, on le saura,
Pour une actrice,
Oh ! c’est par trop novice ;
Mademoiselle, on le saura,
Vous déshonorez l’Opéra !




LES ARCHERS DE L’AMOUR.



L’Amour sur son trône,
Dit à ses sujets :
« Sans fixer à l’aune
« Le prix des objets,
« J’exige qu’on tende
« Mon arc tour à tour.
« Archers, que l’on bande,
« L’on bande,
« L’on bande ;
« Archers, que l’on bande
« Cette arme de l’Amour !