Aller au contenu

Page:Les Sérails de Londres, 1911.djvu/202

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

177
LES SÉRAILS DE LONDRES

Mais le lendemain, comment retourner à leur école ; comment excuser leur absence ? Elles prièrent Mme Nelson de les reconduire à leur maîtresse, et de donner elle-même quelque raison plausible en leur faveur ; elles la supplièrent, les larmes aux yeux, de les accompagner, mais le jeu de Mme Nelson étoit trop beau ; elle avoit entièrement les cartes entre les mains ; elle en avoit déjà joué un sans perdre, et avoit gagné deux cent guinées ; elle espéroit avec de telles dames, en avoir encore quelques mille. Mais en peu du temps, les parents des jeunes demoiselles apprirent l’endroit où elles étoient retenues ; ils obtinrent du juge voisin un ordre de les rendre, et intentèrent un procès contre Mme Nelson.