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Page:Les Sérails de Londres, 1911.djvu/265

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LES SÉRAILS DE LONDRES

lord garde si peu le moindre secret de son attachement pour ces deux dames, qu’il y a raison de croire qu’elle durera long-temps ; il est successivement occupé à satisfaire ses passions amoureuses dans les bras de Fanny He...be...t et de Madame Armst...d. Fanny, outre les visites du lord Champêtre, est fréquemment favorisée de la compagnie du colonel B..., du baronet Thomas L..., du lord B..., et de plusieurs des membres de chez Arthur et de Bootle. Les dames qui fréquentoient ordinairement la maison de Madame Br...dsh...w étoient Charlotte Sp...r, qui prit ce nom de sa liaison avec le lord Sp...r H...n, Miss G...lle, Miss Mas...n, Madame T...r et Madame L...ne.

La première de ces dames a pendant quelques années figurée sur la liste des courtisanes du haut ton, quoiqu’elle soit toujours dans son printemps, et qu’elle soit de la figure la plus agréable ; elle est très-difficile dans le choix de ses amants : et, quoiqu’elle en ait plusieurs, elle préfère toujours ses anciennes connoissances aux nouvelles. Le lord B... est très-amoureux de Charlotte, malgré qu’il la connoisse depuis six ans passés. Le lord n’est plus actuellement le gai, le beau garçon de vingt-deux ans, comme l’étoit Ned H..., quand il fit la conquête d’une certaine duchesse à Tunbridge ; il trouve qu’il y a plus de