Aller au contenu

Page:Les Sérails de Londres, 1911.djvu/281

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

252
LES SÉRAILS DE LONDRES

cet événement étoit bannie à perpétuité de sa maison ; et que Madame Butler, en raison de son imprudence pour n’avoir pas apaisé cette affaire dans son origine, ne seroit plus désormais employée comme procuratrice députée de son séminaire ; qu’elle leur donnoit en même temps avis, que mercredi prochain, au soir, il y auroit un divertissement, tout à fait différent de la routine ordinaire, sous le titre de Bal d’Amour, dans lequel plusieurs des plus belles femmes de l’Europe paroitroient masquées en effet, mais à d’autres égards, in puris naturalibus. Cette fête étoit à la vérité dans le même genre de celle de Charlotte Hayes pour les cérémonies de Vénus, telles qu’elles sont exécutées à Otaïti, mais le génie inventif de Madame Pendergast y avoit fait des augmentations qui eurent l’effet le plus heureux. Ayant pris d’avance cette démarche, elle dépêcha alors des messagers à chaque belle femme et jolie fille sur lesquelles elle pouvoit compter ; plusieurs d’entr’elles se rendirent à l’invitation ; de ce nombre étoient lady Ad...ms, de Litch Frield-Street, une belle femme brune ; Miss St.ton, de Red-lion-Street, Helborn qui étoit gentille, belle et engageante ; Miss M...lls, de New-Street, une belle fille, ayant une voix très-harmonieuse ; Miss G...ldsmith de Castle-Court, une personne élégante et extrêmement enjouée ; Miss M...tchell,