Aller au contenu

Page:Les Sérails de Londres, 1911.djvu/282

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

253
LES SÉRAILS DE LONDRES

de Crown-Court, Bon-Street, elle est petite, mais gentille ; ses traits sont très-réguliers ; Miss L...mbert, de St-Martin’s-Street, une belle fille, d’une moyenne grandeur, ayant de beaux yeux bleus enchanteurs, et étant d’une élégance rare dans son ajustement ; Miss Oliv...e, de Frith-Street, Soho, elle unit l’innocence à la douceur et à la simplicité ; Miss L.dg.r, de May-Fair, somptueuse dans son habillement, mais d’un genre agréable ; Miss W..k..nson, de Prince’s Court, George-Street, entretenue par l’ambassadeur de Suède ; elle est passable, mais elle a un certain je ne sais quoi auquel il n’est pas possible de résister.

Madame Pendergast s’étant assurée de la parole d’honneur de ces dames, alla, en personne, faire visite à tous ses amis et visiteurs, soit chez eux, où s’ils ne se trouvoient pas, dans leur café de rendez-vous. Chaque personne qui consentit de se trouver au bal d’amour, souscrivit au moins pour cinq guinées : quelques-uns lui donnèrent un billet de banque, d’autres un rouleau ; le lord Fumble, en son particulier, lui donna cinquante guinées. Par ce moyen, elle eut en sa possession plus de sept cent guinées, et elle se trouva en état de faire les préparatifs convenables pour la fête. Elle se procura un grand nombre de musiciens d’un mérite supérieur, qui devoient fournir leur secours harmonieux ; et elle avoit préparée