Aller au contenu

Page:Les Sérails de Londres, 1911.djvu/295

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

264
LES SÉRAILS DE LONDRES

commandant au ministre, qui, immédiatement, la nomma gardienne d’un établissement d’office-publique, dont le revenu annuel étoit, pour elle, de près de trois cents livres sterlings. Miss Mere..th fut étonnée du rôle infâme que le baronet avoit joué en cette occasion ; mais en parcourant, peu de jours après, les papiers, elle vit que le baronet étoit nommé à un emploi important et d’une valeur considérable. Le mystère lui fut aussi-tôt révélé ; alors Miss Mere..th se trouva bien satisfaite de ce changement inattendu qui étoit, pour elle, beaucoup plus avantageux que tout ce qu’elle pouvoit attendre du baronet, dont les affaires, comme elle en fut informée ensuite, étoient dans une situation critique, et à qui cette manœuvre devint nécessaire pour rétablir sa fortune.

Cependant Madame C... W...ms resta toujours avec Madame Windsor ; elle étoit un objet digne d’attention ; elle n’avoit pas paru long-temps dans la ville, et on pouvoit la regarder comme une nouvelle novice. Elle avoit été la servante du célèbre M. T... de Hackney, si fameux pour ses amours variés et ses combats de galanterie, par le secours de son pendard et rusé domestique, qui, selon la renommée, possède, mieux que toutes les mères abbesses de l’Angleterre, l’art de persuader et de corrompre l’innocence femelle F... (c’étoit son