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Page:Les Sérails de Londres, 1911.djvu/342

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LES SÉRAILS DE LONDRES

pédestrement son logis. Le colonel F..tz..y, comme maître des divertissements de ce séminaire, y préside à ce sujet ; et Miss D..w..n lui fournit des satisfactions telles qu’elles surpassent la douzième nuit. — Miss R..yn.ds, une autre dame de New-Street, vient très-fréquemment chez Mad. W..st..n ; elle est grande, bien faite et gentille ; ses traits sont réguliers et délicats. Nous avons aussi remarqué Miss C..rter, Miss St..nley et Miss A..mst..g, dans le nombre des personnes qui visitent ce séminaire. Ces dames du haut ton sont si généralement connues, que nous croyons nécessaire de donner la description de leurs charmes et de leurs caractères.

La première de ces dames fut, il y a quelque temps, entretenue par le baronet William D... ; mais ce gentilhomme l’ayant trouvée un jour dans des ambrassades amoureuses avec son valet-de-chambre, il la chassa littéralement à coups de pied au cul. Elle fit cependant, bientôt après, la connoissance du lord B... ; et ce fut ce lord qui la mit sur son ton si élégant, que les peintres et les dessinateurs ont pris une remarque particulière de sa personne, et ont exposé sa jolie figure en public. Elle a une passion inconcevable pour le capitaine L... ; mais comme l’argent est l’unique mobile qui dirige sa conduite, et que le capitaine est plutôt dans le cas de lui en demander que de lui en