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Page:Lescuyer - Les oiseaux dans les harmonies de la nature.djvu/128

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LES OISEAUX.

Le 10 novembre 1872, une compagnie de dix perdrix, levée dans la plaine de Saint-Dizier, fut poursuivie avec violence par un faucon crescerelle. Exténuée de fatigue, elle s’enfila dans les rues de la ville. De ces dix perdrix sept tombèrent sur la voie publique, où elles furent recueillies, soignées, et malgré cela aucune d’elles n’a survécu.

Et cependant, les petites perdrix de passage (perdrix damascena) volent parfaitement et très-longtemps.

On voit le condor planer à un niveau de près de 7,000 mètres, au-dessus du Chimborazo. Il a son habitat ordinaire à un niveau de 3,300 à 4,800 mètres au-dessus du niveau de la mer. Les frégates, qui habitent les mers tropicales, peuvent s’éloigner des terres à plus de 1,200 kilomètres.

À ces faits ajoutons-en quelques autres qui serviront à les mieux faire comprendre :

La plus grande vitesse de l’homme qui court est de 
7 mètres par seconde
Celle 
d’un vaisseau 
6
  
d’un cheval 
15
  
d’un vent impétueux 
15 à 20
  
d’une balle de fusil 
340
  
d’un boulet de 24 
494

La vitesse du son n’est que de 337 mètres, ce qui explique comment on est toujours frappé avant d’entendre la détonation.

La vitesse de rotation de la terre est à l’équateur de 465 mètres par seconde, et sa vitesse de translation dans l’espace autour du soleil est de 30,000 mètres (7 lieues 1/2) par seconde.

Quant à la vitesse de la lumière, elle est, on le