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Page:Lescuyer - Les oiseaux dans les harmonies de la nature.djvu/139

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DANS LES HARMONIES DE LA NATURE.

Combien d’oiseaux se sont acclimatés, domestiqués, apprivoisés et attachés à leurs maîtres ?

Les migrateurs reviennent avec bonheur dans le pays où ils sont nés. Le pigeon, lâché loin de son colombier, y retourne immédiatement.

Seuls de tous les animaux, les oiseaux chantent et animent l’univers de leurs charmantes mélodies.

En architecture, ils font des merveilles.

Pendant les migrations, dans les pays les plus divers, les plus inconnus et les plus éloignés, ils trouvent leur route et répartissent leurs éliminations pour la plus grande utilité de la production.

Des faits de ce genre, j’en ai constaté par centaines, et, malgré cela, je vais toujours d’étonnement en étonnement, jusqu’à l’admiration qui fait entrevoir la Providence.

Peut-on craindre d’eux des excès d’élimination ?

D’abord, il en est certains qui sont les modérateurs de la plupart des espèces ; ainsi les oiseaux de proie, parmi lesquels se trouvent les plus forts et les meilleurs voiliers, peuvent s’emparer des autres oiseaux et s’en nourrir ; le hobereau fait la chasse à l’hirondelle.

Ensuite, de même que les arbres peuvent être attaqués mortellement dans leurs feuilles, leur écorce, leur bois, leurs racines et leurs fruits ; que les insectes peuvent l’être dans leurs œufs, quand ils sont à l’état de larves ou d’insectes parfaits ; de même les oiseaux peuvent être attaqués en eux-mêmes et dans leurs nichées. Les pies et les geais détruisent dans les nids des œufs et des oiseaux ; bien des nichées disparaissent par le fait des reptiles et des petits mammifères ; la martre