Aller au contenu

Page:Lettres de noblesse accordées aux artistes français.djvu/49

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
41
ACCORDÉES AUX ARTISTES EN FRANCE.

1751. M. Van Loo[1], peintre du Roi, au Louvre.

1751. M. Colin de Blamont, surintendant de la musique du Roi, à Versailles.

1754. M. Lécuyer, architecte ordinaire du Roi, contrôleur des bâtiments de Versailles, rue du Dauphin.

1755. M. de Bayeux, ingénieur, inspecteur des ponts et chaussées à Tours.

1756. M. Perrier, ci-devant premier commis des bâtiments du Roi, place du vieux Louvre.

1756. M. Laurent, ingénieur à Bouchain, rue de Vendôme.

1757. M. Soufflot, architecte du Roi, contrôleur des bâtiments de Sa Majesté, à l’Orangerie des Tuileries.

1757. M. Cochin, graveur ordinaire du Roi, garde des dessins du cabinet de Sa Majesté, secrétaire perpétuel de l’Académie de peinture et sculpture, aux galeries du Louvre.

1760. M. Rebel, surintendant de la musique du Roi et directeur de l’Académie Royale de musique, rue Saint-Nicaise.

1762. M. Pierre, premier peintre du Roi et de Monseigneur le duc d’Orléans, rue Vildot.

1763. M. Perronet, de l’Académie Royale des sciences, premier ingénieur des ponts et chaussées du Royaume, rue des Quatre-Fils, au Marais.

1763. M. Berthier[2], capitaine commandant en chef des ingénieurs géographes des camps et marches des armées du Roi, gouverneur des hôtels de la guerre, de la marine et des affaires étrangères, à Versailles.

1763. M. Mique, premier architecte du feu Roi de Pologne, duc de Lorraine et de Bar.

1765. M. Francœur, surintendant de la musique du Roi, rue Saint-Nicaise.

  1. Carle Van Loo, alors directeur de l’École des Élèves protégés, devenu premier peintre du Roi en 1762 et mort en 1765, à soixante ans. C’est le plus fameux des membres de cette nombreuse famille d’artistes.
  2. Jean-Baptiste Berthier, né en 1721, mort en 1804, a laissé une carte des chasses du Roi, gravée par Tardieu, en onze feuilles, qui eut beaucoup de réputation au xviiie siècle. Son fils, devenu sous l’Empire, prince de Wagram et de Neufchâtel, acquit ainsi, dans la maison paternelle, la connaissance des cartes et de la topographie qui devait lui être si utile daus la position qu’il occupa pendant tout le règne de Napoléon Ier, et faire de lui un major général accompli.