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Page:Level - L’Épouvante, 1908.djvu/80

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qu’on ait besoin de lui pour ne pas l’avoir sous la main. Enfin… »

Puis satisfait d’avoir habilement solutionné la question, il alluma une pipe et se frotta les mains en murmurant :

« Mon ami, tu es un secrétaire de rédaction épatant. »

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

… Onésime Coche venait de s’endormir quand le garçon du Monde sonna à sa porte. Il s’éveilla en sursaut, prêta l’oreille, n’étant pas sur de n’avoir pas rêvé, mais au second coup de sonnette, il se mit sur son séant, et demanda :

— Qui est là ?

— Jules, le garçon du Monde.

— Un moment, j’arrive.

Il alluma sa bougie, enfila son pantalon et ouvrit la porte, d’assez mauvaise humeur :

— Qu’est-ce qu’il y a de cassé, qu’est-ce qu’on me veut ?

— M. Avyot vous fait dire de venir tout de suite.

— Ah ! non ! mais il rigole, M. Avyot ! Il n’est pas cinq heures du matin !