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Page:Locke - Du gouvernement civil, 1795.djvu/269

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par M. Locke.

beaucoup, et sent qu’il est absolument nécessaire d’y remédier. Les Princes sages, qui gouvernent selon les loix, et qui ont à cœur le bien public, n’ont point à craindre cette sorte de dangers et de désordres qu’on fait sonner si haut, il ne tient qu’aux conducteurs de les éviter, comme des choses auxquelles effectivement ils doivent prendre garde de n’être pas exposés.




CHAPITRE XIV.

Du Pouvoir paternel, du Pouvoir politique et du Pouvoir despotique, considérés ensemble.


Ier. Quoique j’aie déjà eu occasion de parler séparément de ces trois sortes de pouvoirs, néanmoins les grandes et fâcheuses erreurs dans lesquelles on est tombé en dernier lieu, sur la matière du gouvernement, étant provenues, à mon avis, de ce qu’on a confondu ces différens pouvoirs, il ne sera peut-être pas hors de propos de les considérer ici ensemble.

II. Premièrement donc, le pouvoir