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Page:Londres - L’Âme qui vibre, 1908.djvu/126

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L’ÂME QUI VIBRE


III

J’attends depuis six mois votre réponse en vain,
Et si vous l’avez fait jusqu’à ce jour attendre,
C’est que, pour votre ciel, il n’est pas de chemin.

C’est qu’il n’est d’autre ciel que le drap de lin blanc
Que l’on met à chacun pour le départ suprême.
Car vous ne ferez pas, Jésus la Bonté même,
Que je retrouve un jour, ne fût-ce qu’un instant,

La femme qui m’aima trois ans comme un enfant.