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Page:Londres - L’Âme qui vibre, 1908.djvu/155

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I

Pour qu’elle puisse s’envoler
Près de mon amante,
Écoutez-moi, je vais parler
De ma voix qui chante.

Écoutez bien, écoutez bien
Ce que je vais dire,
Et vous saurez après combien
Naïve est ma lyre :

« Madame, voilà plus d’un an
Que dure l’absence,
Je trouve que c’est suffisant,
Revenez en France.

Vous avez eu le temps de voir
Vos îles lointaines ;
Quittez l’étranger dès ce soir,
Ou je fais des miennes.