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Page:Londres - L’Homme qui s’évada, 1928.djvu/147

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qui part pour Carcoenne. Le patron nous prend à raison de cent francs et de vingt grammes de poudre d’or.

On embarque.

Je vais vous défiler rapidement la suite de cet épisode, fait Dieudonné, le malheur étant toujours le malheur.

Alors, on est sur le canoë avec les six marins et le patron. Nous tournons le cap Orange. Là, on s’arrête pour acheter du poisson salé aux Indiens à cheveux plats. On repart. On longe la côte. Palétuviers ! Ah ! ceux-là ! Si j’en revoyais, à présent, je crois que je me mettrais en colère et cracherais dessus. On rencontre des petits points habités qui s’appellent : Cossuine, Cassiporé. Le surlendemain du départ, nous voyons quelques maisons. On demande ce que c’est ; le patron dit : Carcoenne.

— C’est là que nous allons, piquez dessus.

— Non, fait le patron, qui rit et continue la route.