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Page:Londres - L’Homme qui s’évada, 1928.djvu/156

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— Courage ! il va falloir te tenir sur tes pieds. Essaye !

Nous préparons nos besaces et la sienne.

Un havre aux rives boisées. Le canoë l’aborde. Un appontement de bois.

On relève l’Autre à coups de pied dans les fesses, non par brutalité, mais par nécessité. On aborde. Les pêcheurs nous disent quelque chose qui doit signifier : Débarrassez-nous ! Nous entraînons le troisième : Vigia !

Un vieux douanier nous crie :

— Hep ! Hep !

Il parle français et nous demande de le suivre. Est-ce que nous avons l’air de posséder des biens ? On se regarde tous trois, les habitants s’arrêtent et nous contemplent avec beaucoup de curiosité. Nous entrons à la douane. Il sait qui nous sommes, pardi !

— Vous allez à Belem ? qu’il nous dit.