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Page:Londres - L’Homme qui s’évada, 1928.djvu/236

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plaisir pour moi. Rien que de lire le mot Paris et le mot Havas, je me sens transporté au pays ; c’est comme ça pour nous autres.



Enfin, le Quai d’Orsay répondit. Il donnait l’ordre au consulat de délivrer un passeport à Dieudonné.

Je cherchai mon homme :

— Cette fois, nous partons.

— Cela vaut mieux. Tant pis si l’on m’enferme à bord. Je supporterai encore ça pour rentrer en France.

— Mais non. Nous partons bras dessus bras dessous. Le ministère a répondu. Vous avez le passeport.

Il pleura.

Le lendemain, à neuf heures du matin, on frappa chez moi.

— C’est Eugène !

J’ouvris. Il portait une valise. Un homme