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Page:Londres - Pêcheurs de perles, 1931.djvu/207

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C’est là. Cette fois nous y sommes. Elle est devant nous. Plus qu’une heure. Voici Bahrein.

Nous avons eu du mal depuis Doubai !

L’intraitable Allemand nous avait arrêtés à Bushire, comme il l’avait promis ; mais en pleine mer, à quinze kilomètres de la côte, et cela ne se fait pas !

C’est un voilier persan qui nous recueillit.

Sans la Perse, où serais-je à cette heure ? Sur un banc, dans le fond du golfe, avec les huîtres ?

Il est vrai que l’on n’est jamais mieux que chez soi !

Tout ne fut pas fini à Bushire. Les mauvais jours sont longs. Nous bourlinguâmes encore un sacré moment. Sur un côtier persan nous gagnâmes Linga, Linga, en face de Doubai ! Nous retombions presque sur la côte des Pirates ! C’était à s’enrouler dans la voile et à se pendre au som-