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Page:Londres - Pêcheurs de perles, 1931.djvu/258

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Les Farsans, quelle misère !

Parlez-moi du Chati !

Voyons ! N’est-il personne parmi vous qui possède un bateau ? Je lui propose une affaire. Un bateau-lavoir suffirait. L’essentiel serait de l’amener pour le mois de juin prochain à-pied d’œuvre, ici, dans le golfe Persique. La fortune, je vous dis. On ouvre une huître et c’est fait !

Je connais pas mal de choses du métier. Je sais crier : Seh ! Seh ! Travaillez ! Taouaf ! Soulevez ! J’en apprendrais d’autres. Vous auriez en moi un sérieux nakuda. Réfléchissez et écrivez. Je n’ai pas d’adresse, il est vrai…

Ce matin, j’accoste un boom. J’y monte. Toutes les huîtres étaient déjà là, en tas, plus de six cents, on n’attendait plus que moi.

— Prends ton couteau. Jeudi !