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Page:Longin - Voyage a la Guadeloupe, 1848.djvu/103

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soit pour faire des clôtures, des barrières, des conduits pour les eaux ou des gobelets pour boire.

On rencontre dans les rivières, 1° quatre espèces d’écrevisses, le vouasson, la queue rouge, le mordant sorcier, le cacador ; la première est la plus grosse, la quatrième la plus petite ; les deux premières creusent, dans le tuf ou sous les roches, des trous de trois, quatre et six pieds de profondeur où elles se cachent ; on les pêche à la ligne, à l’épervier ou avec des paniers.

2° Des cérites qu’on trouve également dans les bois ; elles creusent, dans toutes les directions, des trous plus ou moins profonds, selon la résistance que leur oppose le terrain. On en voit qui ont plus de vingt pieds de profondeur ; elles font la guerre aux écrevisses ; on les pêche avec des lignes au bout desquelles est un petit plomb et un appât ; elles le saisissent et le tiennent si fort qu’on les porterait très-loin sans qu’elles lâchassent prise.

3° Le vignot ou biornot d’eau douce, l’escargot, et plusieurs autres espèces de mollusques fluviatiles.

4° Le mulet, poisson rond, blanc, mêlé de bleu, pesant d’une à deux livres ; on le pêche à la ligne.