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Page:Longin - Voyage a la Guadeloupe, 1848.djvu/114

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indifférent, parce que le soleil était déjà couché quand nous quittâmes les bords de la rivière, et qu’il faisait nuit quand nous arrivâmes à la ville.

Animaux de la Guadeloupe.

Quoique je n’aie pas la prétention de faire ici l’énumération de tous les êtres organisés indigènes à la Guadeloupe, encore moins d’en écrire l’histoire naturelle, il n’est cependant pas tout à fait étranger à ces notes d’en signaler quelques espèces.

En parlant des grands bois, j’ai indiqué les oiseaux les plus remarquables qu’on y rencontre ; les autres espèces qui peuvent se trouver dans toute l’île, ne sont qu’en très-petit nombre ; le colibri, le sucrier, le mangeur d’herbe, le gros-bec se trouvent également sur tous les points de la colonie.

Les animaux les plus communs sont donc : le rat et la souris, parmi les rongeurs. Le rat se trouve partout, et fait de très-grands ravages dans les plantations de canne à sucre et de cafier ; ils sont surtout friands de la pulpe qui revêt la graine de ce dernier ; pour se la procurer, ils coupent les bouquets de cerise, et les graines sont pour la plupart perdues pour l’habitant, parce qu’il est