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Page:Longin - Voyage a la Guadeloupe, 1848.djvu/123

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ces plaies, ont les jambes et les pieds tout contrefaits.

La mouche éléphant. Elle est assez rare, elle ne se trouve que dans les bois et sur les hauteurs ; elle se nourrit de jeunes tiges d’arbres, de feuilles, de bananes, d’insectes ; elle coupe promptement un assez gros rameau, et, pour cela, elle s’y attache et tourne circulairement en volant.

Mouche à fou. Elle est phosphorescente sous le ventre et par un point situé de chaque côté de la tête ; la lumière qu’elle répand est si vive qu’on l’aperçoit en plein jour ; elle l’éteint à volonté ; cette lumière bleuâtre prend une grande intensité quand on agite l’animal ; j’en avais toujours un certain nombre dans un flacon de verre, que je nourrissais avec diverses substances ; ces insectes m’éclairaient pendant la nuit, et bien souvent j’ai lu et écrit à leur lumière. On trouve cette mouche presque partout, mais principalement dans les bois et dans les halliers ; quand on la pose sur le dos, elle saute haut et avec vivacité pour se remettre sur ses pattes.

Mouche à cornes, à raie jaune. Elle ne se trouve guère que dans les endroits cultivés ; elle se nourrit de fruits, principalement d’acajou.