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Page:Longin - Voyage a la Guadeloupe, 1848.djvu/124

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Mouche à cornes, grise. Elle est rare ; on la trouve dans les bois.

Abeilles. On en trouve dans les bois, sur le bord des rivières ; elles sont sauvages, on ne les cultive point ; le père Benoist, trapiste et curé, des Trois-Rivières, est, je crois, le seul qui jusque-là en ait ramassé ; il les cultive dans des ruches de bois ; il en vend le miel et en distribue l’argent aux indigents de la paroisse ; il y a une espèce d’abeille à Marie-Galante dont la cire est noire ; cette espèce ne se trouve point à la Guadeloupe.

On trouve encore à la Guadeloupe la sauterelle, le petit hanneton jaune, la demoiselle, le maringouin, des araignées argentées et dorées, des araignées phosphorescentes, de très-belles chenilles, des papillons magnifiques, et une foule d’insectes microscopiques.

Le cheval, le bœuf, le mulet, sont apportés des États-Unis, de Porto-Rico, ou du continent espagnol.

Productions marines.

Parmi les immenses richesses que le rivage de la Guadeloupe étale avec pompe aux regards du natu-