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Page:Longin - Voyage a la Guadeloupe, 1848.djvu/150

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La baraguette. On se sert de l’infusion de sa fleur comme fébrifuge.

L’avocatier. On se sert de ses feuilles en infusion dans les indigestions ; on s’en sert aussi dans les chutes comme vulnéraire.

L’orange sure. On la prend cuite avec du gros sirop pour se rafraîchir et se préparer à une purgation, ou contre la fièvre ; avec du sucre contre le ténesme et la dyssenterie ; avec du miel et du vin blanc pour activer ou faire reparaître les évacuations qui suivent l’accouchement.

Le lait de coco. Il se donne avec succès contre le scorbut.

Le sapotiller. On en prend les graines en émulsion édulcorée pour exciter la sécrétion de l’urine ; on applique en même temps le marc sur le bas-ventre.

Le sou-marqué. Cet arbrisseau doit probablement son nom à la forme de ses feuilles qui sont petites et rondes. On s’en sert en bain contre la galle ; la décoction de sa racine se prend contre les maux d’estomac.

Le collant, arbrisseau de quatre à cinq pieds