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Page:Longin - Voyage a la Guadeloupe, 1848.djvu/151

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de hauteur, bien célèbre par l’usage fréquent qu’on en fait. Ses feuilles, pilées avec du sel et du vinaigre, s’appliquent avec succès sur la peau pour la vésicatorier ; la peau est levée au bout d’une demi-heure ; on a recours à ce moyen dans le cas où il faut ranimer fortement et promptement la sensibilité ; Les médecins eux-mêmes l’emploient très-souvent.

La plupart de ces simples se trouvent dans les halliers et sur le bord des torrents.

Plantes cultivées.

Ce chapitre comprendra les végétaux qui sont l’objet d’une culture assidue, comme étant la source des richesses de ce beau pays. Autant le créole néglige les plantes de pur agrément et la plupart des arbres fruitiers, autant il prend soin des plantes qui vont nous occuper, parce qu’elles seules peuvent lui procurer de l’or et les moyens de bien vivre.

Le tabac. Cette plante qu’un usage dont on aurait peine à retrouver l’origine, a rendu si célèbre et si utile, se cultive avec beaucoup de succès à la Guadeloupe ; c’est principalement dans les hauteurs qu’on le cultive en grand ; celui qui croît