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Page:Longin - Voyage a la Guadeloupe, 1848.djvu/258

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Quante vou voir barbé à camarade à vou prendre di fé, n’a pas jamais soufflé su li, metté diau à su li. — Quante vou voir misère gagné camarade à vou, pas jamais rire, toute péché miséricorde. — Zafaire à vou, pas zafaire à camarade. — Ravette pas tini raison divant poule. — Ka lé pi souvent ti bouvard à la boucherie que vache. — Vieux canari ka faite toujours bonne soupe. — Quante vou marron, pas jamais boire diau dans rivière, boire dans fouille à bois. — Çà qui bon pour zoie, bon pour canard. — Bon savane ka faite bon bof. — Vou ka fité couteau avant trappé cabrite. — Dipis quanté diable té ti moune, li té ka vende berre pou l’huile. — Bof tini besoin queue à li pou chassé mouches. — Zafaire à grand moune, pas zafaire à ti moune.

Maladies.

Excepté la fièvre jaune, dont je parlerai bientôt, les blancs n’éprouvent pas d’autres maladies dans les Antilles que dans les zones tempérées ; seulement, elles se développent plus facilement et ont une marche beaucoup plus rapide. Ce sont, comme en Europe, des maladies inflammatoires, des fièvres ataxiques, adynamiques, le ténesme, la dyssenterie, la petite vérole, etc. C’est plus ordinai-