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Page:Longin - Voyage a la Guadeloupe, 1848.djvu/259

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rement sur le système nerveux que le climat marque son influence. On est toujours dans un état d’irritation ; on devient irascible et la colère produit dans l’économie animale d’affreux ravages.

Le ténesme et la dyssenterie sont parfois épidémiques et emportent beaucoup de créoles, sur lesquels ils pèsent principalement.

En 1821, la petite vérole se promena partout ; les blancs et les noirs de tout âge en furent atteints. Beaucoup de personnes qui déjà l’avaient eue, et d’enfants qui avaient été vaccinés, n’en furent pas plus épargnés.

C’est pendant l’hivernage, c’est-à-dire depuis le 15 juillet jusqu’au 15 octobre, que les maladies sont le plus meurtrières. Malheur à l’étranger fortement constitué qui aborde, pendant cette saison, sur le rivage des Antilles. À peine a-t-il vu quelques aurores que, tout à coup, il se trouve saisi ou par une fièvre ataxo-adynamique, ou par la fièvre jaune ; et, quels que soient chez lui les efforts de la nature, il succombe quelques jours après l’invasion.

La métastase de l’humeur, de la transpiration ou