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Page:Longin - Voyage a la Guadeloupe, 1848.djvu/297

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ont été abattues. Heureusement cette île a des vivres ; mais M. le gouverneur suédois vient de défendre, en conseil, l’exportation des farines, et notre situation (des habitants de Saint-Martin) réclame les plus prompts secours pour cet article.»


« De Saint-Thomas, 24 septembre 1819.

» C’est avec regret que nous nous sommes chargé d’annoncer un événement aussi déplorable que le coup de vent que nous avons éprouvé les 21 et 22 de ce mois.

» Pendant toute la journée du 21, le temps menaça constamment d’un prochain ouragan. En conséquence, toutes les précautions que peut suggérer la prudence humaine furent prises par les maîtres des bâtiments mouillés dans notre port, pour les mettre à l’abri de ses effets destructeurs ; mais l’événement on a malheureusement prouvé l’inutilité. Dans la soirée du 21, le vent commença à souffler avec une grande violence de la partie nord-nord-ouest. Bientôt, la pluie tomba par torrents et continua, sans interruption ; pendant toute la durée de l’ouragan. Le 22, depuis une heure du matin jusqu’à quatre,