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Page:Longin - Voyage a la Guadeloupe, 1848.djvu/303

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de roches, au lieu de fabriques et de récoltes. Une partie des nègres et des bestiaux ont été enfouis sous les ruines ou entraînés par les eaux.

» M. Janus Muter a fait des pertes considérables en nègres, mulets, bêtes à cornes, plantations et magasins. L’habitation Marquis a beaucoup souffert, MM. de la Balmondière, Cornibert-Duboulet, Ravenau, Vilet, Hérelle, Vitalis, Allary, Roche-Ruprès, Deveaux, Philippe, Dubocage, Tharel, Jore Sainte-Catherine, Longueville, l’habitation Beaujour, etc., etc, etc., ont éprouvé des dommages très-graves. Peu d’endroits, en un mot, ont échappé aux fureurs de l’ouragan, dont nous ne donnons qu’une esquisse, et dont les détails seraient affreux. Sur tous les points, les vivres de terre ont été détruits. »


« Sainte-Lucie.

» Proclamation de son Excellence sir John Keanc, gouverneur, vice-amiral, etc.

» Considérant les suites de l’orage épouvantable qui a duré les 13, 14 et 15 de ce mois (octobre 1819), et où le vent et la pluie ont produit