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Page:Longin - Voyage a la Guadeloupe, 1848.djvu/308

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celle qu’on y éprouve réellement, parce qu’une légère brise de mer vient presque continuellement rafraîchir l’atmosphère. Je vais donner quelques résultats de mes observations qui pourront satisfaire la curiosité à cet égard.

J’eus soin de placer mon thermomètre de Réaumur de manière qu’il ne fût que le moins possible influencé par le calorique réfléchi. Je le suspendis dans un cabinet dont la fenêtre était exposée à l’est, et de manière que le vent ne le pût frapper directement. Les jalousies, toujours fermées, ne permettaient point aux rayons du soleil d’y pénétrer, et écartaient en grande partie ceux que les corps environnants pouvaient réfléchir. Je faisais ordinairement mes observations à six heures du matin, à midi et à huit heures du soir.

La température varie souvent d’un moment à l’autre. Dans un beau jour, un nuage qui dérobe le soleil pendant quelques instants, peut faire baisser le thermomètre de plusieurs degrés, surtout s’il fait du vent. Une légère averse produit le même effet, ensuite l’instrument remonte au même point.

Lu température varie encore selon les lieux.