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Page:Longin - Voyage a la Guadeloupe, 1848.djvu/328

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que par un abîme étroit et profond ; celui enfin du morne de la Citerne. Le cratère de ce dernier est parfaitement bien conservé ; l’ouverture en est à peu près circulaire. On y pénètre avec peu de difficulté jusqu’à une profondeur perpendiculaire de cent à cent trente mètres, où l’on trouve un étang formé par l’eau des pluies et dont on n’a pas encore pu mesurer la profondeur.

Le second groupe est celui du Houelmont, au sud de la Soufrière ; il est isolé et renfermé entre la rivière des Galions, le chemin des Trois-Rivières, la vallée du Dos-d’Âne et la mer.

Le troisième est celui des Deux-Mamelles, au nord-ouest de la Soufrière. C’est de lui que sortirent très-probablement les grands courants de lave qui couvrent la partie occidentale de l’île. Toute la partie septentrionale, quoique également volcanique, semble être d’une origine beaucoup plus antique et ne devoir rien aux volcans que je viens d’indiquer ; on n’y trouve aucun cratère auquel on puisse rapporter les divers courants de lave qui la composent. Tout y est dans un état extrême d’altération.

C’est au pied des escarpements, dans les