les Canaries, ont péri en sortant de la Pointe-à-Pitre, le premier, corps et biens, le second, démâté et jeté sur les Saintes, a été démoli en moins de deux heures, et ce n’est que par miracle que l’équipage s’est sauvé.
» Dans le bassin de la Pointe, où le vent s’est bien moins fait sentir que partout ailleurs, nous avons été un instant les uns sur les autres ; une goëlette a sombré, trois bricks et six sloops ont fait côte ; mais sur la rade, il n’y a pas un navire qui n’ait éprouvé quelque perte. »
Ici se terminent tous les documents inédits du Voyage à la Guadeloupe, dont nous avions acheté le manuscrit. Comme complément, nous allons y joindre une nouvelle du même auteur, intitulée : Une journée de ma vie à la Guadeloupe, nouvelle qui se lie parfaitement, par ses détails, avec tout ce qui précède.