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Page:Longin - Voyage a la Guadeloupe, 1848.djvu/90

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faite avec un peu de paille, de papier, ou de toute autre chose, est le seul moyen que le chasseur emploie.

On y trouve aussi l’anolis et le mabouïa.

Parmi les oiseaux :

Le coucou-manioc, le sucrier, le mangeur d’herbe, le gros-bec, le siffleur, le periche, le gligli ; quelques espèces d’oiseaux-mouches ; la tourterelle, l’ortolan, le ramier à tête blanche, le gros et le petit ramier à cou rouge, le ramier cendré, la perdrix à croissant, la perdrix rouge, la perdrix noire, la grosse grive, la grive verte, la grive à pieds jaunes, la grive trembleuse, la grive gros bec, la grive tapeuse ; celle-ci a le plumage noir, elle ne vit que de fourmis et d’insectes qui se trouvent sur les arbres ; en cela, elle diffère des autres espèces qui se nourrissent de graines. La bécasse, le crabier, le diablotin.

Ce dernier mérite une attention particulière. Je dirai sur ses mœurs ce que m’en a appris une personne digne de foi, qui les a étudiées et qui doit les connaître aussi bien que qui que ce soit, de M. Marie Michaud, habitant du Palmiste, un des plus fameux chasseurs de la colonie.