vous rends point compte des fromages et des autres bagatelles, juste tribut des cœurs que vous avez gagnés… Et bon prou vous fasse à vous et à votre maison !
Je vous remercie, représentants de Fontovéjune ; vous pouvez vous retirer.
Reposez-vous maintenant, seigneur, et soyez le très-bien venu ! Les arcs de joncs et de feuillage, que vous voyez à votre porte, auraient été formés de perles et de pierres précieuses, si notre ville avait pu faire pour vous la moitié seulement de ce que vous méritez.
Je crois à votre affection, messeigneurs[1]. Que Dieu vous accompagne !
Allons, chanteurs, encore une fois la reprise !
Qu’il soit le bienvenu
Notre commandeur,
Qui tue les gens
Et conquiert les villes.
Attendez un moment, vous deux.
Qu’ordonne votre seigneurie ?
Encore les dédains de l’autre jour !… et avec moi !… Vive Dieu ! ce n’est pas mauvais.
Est-ce à toi que monseigneur parle, Pascale ?
Non pas. Dieu m’en préserve !
C’est à vous, petite cruelle, et aussi à cette autre jeune fille… N’êtes-vous pas à moi ?
Oui, seigneur, mais pas comme vous l’entendez.
Allons, allons, entrez chez moi, mes belles : il y a du monde, n’ayez pas peur.
À la bonne heure si les alcades étaient entrés, j’aurais pu les suivre étant la fille de l’un d’eux ; mais sans cela…
- ↑ Assi lo creo, señores.