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Page:Lorrain, Jean - Sonyeuse, 1891.djvu/163

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DEUXIÈME PARTIE



Le lendemain, vers midi, Inotey entrait chez moi : « Enfin ! m’écriai je, en me croisant les bras, vais-je connaître un peu le fin mot de cette intrigue ? Avoue que tu t’es fort galamment moqué de moi. Hé mais, faisais-je en l’amenant à la fenêtre, tu n’es pas trop défait, pour un homme qui a passe la nuit avec Messaline. Mes compliments, mon gaillard. »

— Je te crois, je sors du hammam, où j’ai dormi quatre heures et déjeuné d’une bouteille de porto et de trois douzaines d’huîtres.

— Des huîtres et du porto, singulier mélange !

— Excellent pour les moelles, mon cher.

— Je n’en doute pas, car pour un homme aimé