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Page:Lorrain, Jean - Sonyeuse, 1891.djvu/191

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— Et c’est un tort, souriait Méténier de son sourire le plus aimable, très curieux, et puis tu te serais trouvé là en pays de connaissance. Le numéro quatre de la rue de la Folie-Regnault entre autres ? On est très bien là pour voir, un restaurant au rez-de-chaussée, des salons au premier ; on peut souper, on est très bien, très bien ; vas-y, tu m’en diras des nouvelles.

— C’est sérieux, ce que tu me dis là ?

— Tout ce qu’il y a de plus sérieux ; vas-y, je puis t’affirmer que ce sera pour cette nuit.

Et voilà, mon cher ami, comment j’allai le vingt-trois août voir exécuter Pranzini, place de la Petite-Roquette, exécution à laquelle je te rencontrai… Donc, inutile d’insister. Quant au numéro quatre de la rue de la Folie-Regnault, un mastroquet de barrière, bondé dans le bas de reporters et de petits journalistes, au premier des filles du Peters et de chez Sylvain venues en bande du boulevard et s’écrasant dans l’embrasure des fenêtres du champagne, de la charcuterie, des cris et des rires, des poignées de main distribuées à tort et à travers ; des « Hé ! Inotey ! » par ici, des « Hé ! Ino-