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Page:Lorrain - Les fleurs poétiques, simples bluettes, 1890.djvu/143

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Violettes et Pivoines.


J’ai voulu te quitter, ô modeste village !
Ruisseau clair et discret, j’ai fui tes bords charmants
Où je pris mes ébats, à l’ombre du feuillage,
Avec mes gais amis, quand nous étions enfants.

Fidèles compagnons, j’ai quitté vos chaumières,
Séduit par les splendeurs de l’altière cité.
Mais elles n’ont laissé, ces splendeurs mensongères.
Que la déception dans mon cœur attristé !