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Page:Lorrain - Les fleurs poétiques, simples bluettes, 1890.djvu/154

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Les Fleurs poétiques.

J’aime à l’entendre quand il chante,
En jetant les regards aux deux :

« Écoute ma prière,
« Fais cesser mon tourment ;
« À toi mon âme entière,
« Je t’en fais le serment !…

Car il adore la musique,
Voyez-vous, surtout la classique.
Souvent je joue, au piano.
Une sonate de Finaud,
À la plaintive mélodie,
Que pour lui tout seul j’étudie.
Écoutez ! c’est très-beau, cela !
Ti-ti-ti-ti-tra-la-la-la !…
Il en est fou ; rien qu’à l’entendre, —
Muscadin a le cœur si tendre, —
Qu’alors je vois couler ses pleurs… »