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Page:Lorrain - Les fleurs poétiques, simples bluettes, 1890.djvu/155

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Violettes et Pivoines.


— « Et Finfin raffole des fleurs,
Reprend la brunette Toupie,
Qui sait jaser comme une pie,
Et je porte dans mes cheveux
Celles qu’hier il m’a données ;
Je les garde, même fanées,
Pour témoigner de ses aveux…
Une pensée, une violette,
Cela ne parle pas si mal.
Quoique je change de toilette
Il les verra ce soir au bal…
Ah ! la fête sera brillante,
Et la musique pétillante.
Ne manquez pas au rendez-vous !…
Ce soir, je porte mes bijoux.
Mon bracelet d’or… quelle joie !…
Mon collier, ma robe de soie !… »