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Page:Lorrain - Les fleurs poétiques, simples bluettes, 1890.djvu/185

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LES PLAINTES DE MINVANE

Poème ossianique
À M. NAPOLÉON LEGENDRE

Du sommet du Morven, qui domine les mers,
Ses longs cheveux épars, l’âme toute éplorée,
Minvane interrogeait l’étendue azurée,
Et d’un œil anxieux fixait les flots amers.
Ses longs cheveux épars, l’âme toute éplorée,