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Page:Loti - La troisième jeunesse de Madame Prune, 1905.djvu/103

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donc, mademoiselle La Lune ?… » Alors le sourire me vient malgré moi, ce sourire irrésistible que me causent toujours les figures des mousmés ou des jeunes chats…

Sur le soir, quand le vrai crépuscule s’ajoute à la pénombre des nuages et de la pluie, la canonnade par degrés s’apaise. À longs intervalles, quelques derniers coups grondent encore, prolongés par l’écho. Et puis un infini silence retombe sur cette mort, avec la nuit qui vient : la page de l’histoire est tournée ; la vieille dame orgueilleuse commence sa descente éternelle, dans la paix peut-être, assurément dans la cendre et l’oubli…