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Page:Loti - La troisième jeunesse de Madame Prune, 1905.djvu/117

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XX



Mercredi, 23 janvier.

Je passais tranquillement, avec un de mes camarades du Redoutable, dans Motokagomachi, la grande rue des boutiques, regardant les bibelots extraordinaires aux devantures et les sourires de ces gentilles petites personnes, qui ont les yeux si bridés. Mais, en avant de nous là-bas, très vite un rassemblement se formait, d’où partaient des vociférations aiguës, grinçantes, rugueuses, comme celles des Chinois en guerre. Et au milieu de ce groupe excité, deux officiers français, contre lesquels semblait tournée la fureur générale !…