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Page:Loti - La troisième jeunesse de Madame Prune, 1905.djvu/92

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XVI



16 janvier.

Aujourd’hui, une visite dont je m’amusais d’avance, ma première à mademoiselle Pluie-d’Avril, dans son domicile particulier.

Et je l’ai trouvé tel que je l’imaginais, ce logis de petite cigale sans lendemain, de petite créature qui n’existe que par la grâce éphémère et le chatoiement des atours, à l’égal de quelque papillon éclos pour charmer nos yeux. C’est dans une vieille rue qui monte, — non vers les montagnes des temples et des tombeaux, mais vers la « Montagne ronde », sorte de colline détachée en pleine ville et ne